Reportages

Partageons nos passions : photos (animalières, florales, paysages, etc..), objets ou situations insolites et même une réalisation particulièrement réussie dont nous sommes  fiers !

Reportages, c’est aussi l’occasion de mieux connaître initiatives et actions menées dans la commune.

 

 

3 PETITS PAS ENTRE CIEL ET TERRE

Film long métrage de Marlène GOUBI avec Patrick GABARROU, guide de haute montagne, bien connu aux Carroz. La projection en avant-première a lieu le samedi 15 Juin 2019 aux Allobroges  20h à Cluses.

« Trois petits pas…entre Terre et Ciel est un long-métrage qui tente de transmettre à un large public, la façon très personnelle de l’alpiniste Patrick Gabarrou d’envisager la montagne au terme d’une carrière riche de 50 ans de pratique. Un film plein de rêves, de poésie, de sourires et de réflexions sur les tenants et les aboutissants d’une passion liée au métier de guide de haute-montagne. »

Pour ceux qui ne peuvent s’y rendre, il est possible de visionner la bande annonce en suivant ce lien : https://vimeo.com/334909238

GIGA GOLF A ROISSY EN FRANCE  

A Télécharger

L’Equipe Mag. Golf de Roissy

La romancière Joëlle Vincent en dédicace 

  • La maison de la presse accueillait mardi (7Août) Joëlle Vincent, une romancière qui vient régulièrement aux Carroz dans son chalet. Une matinée de dédicaces pour faire connaître son œuvre et aller à la rencontre de ses lecteurs. Romans, poèmes, albums pour enfants, une vie dédiée à l’écriture qui lui a permis de devenir sociétaire de la société des poètes français et d’être décorée cette année des palmes académiques au rang de chevalier. Ses romans sont en vente à la maison de la Presse et la sortie de son dernier roman, “Les facéties d’un heureux disparu » est prévue pour la fin de l’année. Elle devrait participer au prochain salon de Passy en 2019.
  • Plus d’informations sur : www.joelle—vincent.fr
  • Dauphiné Libéré 10 Août 2018

Merci à Viviane – adhérente à notre association- pour son accueil chaleureux lors de cette matinée et la sélection des ouvrages  (dont BD, mangas, livres pour enfants) proposés dans sa Maison de la Presse, complémentaire  de ceux de Parenthèse, la bibliothèque des Carroz.

 

La chèvrerie de Laëtitia Passot a tout pour devenir une grande.

A l’origine de la chèvrerie Pierre à Laya, sur les hauteurs d’Arâches La Frasse, une jeune femme originaire de Scionzier, Laëtitia Passot. Une affaire qui roule, trois ans après le début de son activité

À l’orée de la quarantaine, Laëtitia Passot a voulu changer de cap. Cette ingénieure spécialisée en environnement industriel est devenue bergère en 2016.

Comment a débuté l’aventure pour Laëtitia ?

Originaire de Scionzier, Laëtitia a passé les dix premières années de sa vie professionnelle dans le milieu industriel. « Mais après la naissance de mes deux premiers enfants, j’ai voulu revenir à des valeurs plus saines ; surtout que c’était compliqué, avec le métier que j’exerçais, d’avoir une vie de famille, » En 2011, elle fait la connaissance de Jean-Michel Varengot, chevrier à Saint-Sigismond, chez qui elle effectue un stage qui la conforte dans son idée. Laëtitia retourne à l’école pour préparer un BPREA (Brevet professionnel _ responsable d’exploitation agricole) à Contamine-sur-Arve.

Est-il difficile de changer de métier et de s’établir ?

« Ce n’était pas évident de dire à ma famille que j’allais travailler deux fois plus et gagner trois fois moins, avec un lourd investissement à la base», se souvient Laëtitia. Une fois son diplôme en poche, une autre difficulté s’est présentée à la jeunefemme: trouver un terrain. « Entre 2012 et 2015, j’ai repris un poste de commercial à Marnaz, pendant que je cherchais un terrain pour installer mon exploitation. » Ce fut un vrai parcours du combatant ! Un recours est même déposé contre son installation sur le terrain qu‘elle a enfin trouvé au lieu-dit Champs d’en-Bas, à Arâches-la-Frasse.

Comment se déroulent les débuts de l’exploitation ?

En juillet 2015, les chevrettes arrivent des Deux-Sèvres. « 45 Alpines chamoisées qui sont déjà pleines et mettent bas en septembre», détaille-t-elle. Aujourd’hui, elle en a une soixantaine. « Au bout de trois _ans, mon exploitation a atteint sa vitesse de croisière. Nous n’irons pas plus haut. » Si Laëtitia travaille avec une salariée et une stagiaire, elle pense pouvoir se verser son premier salaire en fin d’année.

Son exploitation est couplée à un magasin qui lui assure 40% de ses ventes. « Mais je travaille aussi beaucoup avec la coopérative du Val d’Arly, qui à toujours joué le jeu et je lui en suis reconnaissante. » Depuis le printemps dernier et pour deux ans au minimum, la chèvrerie a décroché un contrat avec la cuisine centrale de Cluses.

N’ayant que très peu de terrain autour de sa ferme, la chèvrerie Pierre à Laya fait venir le foin nécessaire au nourrissage des bêtes, de la vallée de Crau. <Il s’agit du seul aliment pour animaux à bénéficier d’une AOC et d’une AOP. »

STÉPHANE GROSJEAN Dauphiné Libéré   9 Août 2018

 Encadré: une douzaine de fromages et yoghourts 100% lait de chèvre

Pour la douzaine de produits fabriqués à la bergerie, Laëtitia utilise trois technologies différentes.

La technologie lactique est utilisée pour la fabrication de la majorité des fromages de chèvre. Elle permet la fabrication de fromages frais ou de- mi-secs, comme ses galets (sorte de crottin), ses < petits caîlloux». Ces derniers existent en différents arômes : poivre, paprika…

Deuxième catégorie, les pâtes pressées: trois sortes de tomme, la raclette et le Laya — qui tire son nom de la pierre où se serait arrêté un géant — « plus souple et plus doux que la tomme, c’est pour cela qu’il est le préféré des étrangers» rapporte Laëtitia Passot.

Enfin, les yoghourts qu’ils soient à boire ou en pot, qui existent au naturel et aromatisés. «Plusieurs collectivités m’en achètent. Six ou sept collèges de la vallée me passent des commandes : Cluses, Scionzier, Sallanches, Passy et Chamonix» cite-t-elle en exemple. Faisselle et fromage blanc complètent la gamme.

La jeune femme explique que le lait arrive directement par tuyau, sans manipulation humaine, de la trayeuse au tank de 400 litres, où est brassé et refroidi le lait. L’affinage d’un à deux mois se fait sur place.